jeudi 28 avril 2011

Et si tu revenais pour de bon?

On s'est parlé ...
On s'est expliqué ...
Tu t'es excusé ...

On se voit demain.
Reviens pour de bon.

dimanche 24 avril 2011

Des choses et d'autres

Paris, c'est fini ...

Ahh non c'est vrai, c'était Capri dans la chanson ...

Et oui, on ne va plus à Paris. Les astres n'étaient pas encore assez bien alignés. C'est dommage, et je trouve ça encore plus dommage pour Filou, on lui dit toujours qu'on va aller le rejoindre et on ne peut jamais.

Mais bon, c'est pas ça qui m'inquiète, en fait, en ce moment, ce qui m'inquiète c'est Mari.

Ça sent le burn-out. En fait, peut-être un peu moins depuis deux jours (normal on est en vacances) mais depuis quelques semaines, ou la !

J'espère que ce ne sera pas le cas. Ils lui en demandent tellement au bureau. Pas le droit à l'erreur, travail constant, travail de nuit, de jour, de soir, de fin de semaine ... Pagette non stop ... ça devient difficile à la longue.

Je sais aussi que l'histoire avec son père lui pèse. Il a de très mauvaises relations avec ses parents. Faut dire que ses parents, ce sont des cas.

Faque tout cela mis ensemble, ça fait beaucoup de choses.

Dans un autre ordre d'idée, j'ai réussi pour la première fois de ma vie à voir partir Petitoursbrun vers sa patrie d'origine pour le week-end de Paques sans paniquer à l'idée qu'il pourrait peut-être avoir un accident. Faut dire que maintenant que je sais ce que représentait "la mort" que j'arrêtais pas de tirer dans son "avenir" ... J'ai un peu moins peur. Et chaque fois qu'il partait j'avais toujours l'impression qu'il ne reviendrait pas. Mais pas cette fois. Je sais qu'il va vivre un petit moment de bonheur et ça me fait plaisir. Il m'a téléphoné tantôt et j'étais contente d'entendre sa mère crier "salut Chiffon!" de l'autre bout de la pièce. La mamanoursbrun mérite tout le bonheur du monde, et bien sûr, elle doit tellement être heureuse d'avoir son fils près d'elle. De plus, il m'a passablement gâté lors de ma fête. 3 soupers en sa compagnie, c'est pas rien. Mais bon, je suis fière de moi. Je sens le lien fort et pas sur le point de se briser. C'est bon signe j'espère. Je ne tolérerais pas de le perdre. Bien sûr, je survivrai, je survie toujours, mais ça serait difficile.

lundi 18 avril 2011

Le message qui répondra à certaines questions

J'aurai 32 ans demain.
On dirait pas hein?
Plutôt immature la fille, bah on se refait pas.
En fin de semaine on "célébrait" mon anniversaire.
Bearling ne s'est jamais pointé. En fait il a écrit à mari genre la veille à genre presque minuit pour le farcir de raisons plus ou moins étrange. Ça me fait pas un pli d'écrire ça ici en sachant qu'il peut lire, de toute façon s'il était en face de moi, je lui servirais la même salade.
Je lui dirais que je vois bien qu'il en a plus rien à chier de nous. Bien en fait que 98% du temps c'est le cas.
J'en peux plus de son attitude "semi-présent, semi-absent" Il n'écrit presque jamais, on fait dans le mondain quand on se parle

- Ça va oui -hahaha-
- Les enfants? -hahaha-
- Ils vont bien.
- Salutations à votre épouse ...

Tsé de la grosse connerie!
Il sait plus rien de moi, je sais plus rien de lui.
Passons à un autre appel et surtout arrêtes de me faire des accroires. It's done, it's finish, it's over.
Next.

On peut dire que ça te gâche un peu un party. De toute façon, c'était pas vraiment un party, c'était un samedi comme les autres, sauf que ce samedi-là j'ai eu des fleurs.

C'est peut-être ça le problème avec les gens qui vivent "beaucoup" à moment donné, c'est toujours ce que ceux qui vivent peu appèlent un party. On mange bien ici, toujours, donc c'est difficile de faire des soupers qui sortent des sentiers battus. Sortir, on le fait souvent. Donc, c'était un samedi "normal" avec Mari et petitoursbrun.

En fait, ce qui aurait rendu le truc spécial, aurait été que je n'ai aucunement eu à intervenir. Mais j'ai dû ... plusieurs fois.

Il me semble, en mon sens que lorsque tu connais et que tu aimes une personne, tu sais comment lui faire plaisir, tu n'as pas besoin de son avis.

Mais bon, ça c'est un autre de mes défis de psychothérapies. Il faut que j'arrête de mettre la barre trop haute et que je ne fasse qu'accepter ce que les gens sont bien prêts à me donner. Si je veux plus, faut que j'aille le chercher moi-même.

Donc, ce matin, j'ai le coeur en toutes petites miettes. Vu le semi-fiasco de samedi, je me disais faussement que dimanche (souper avec mes parents, petitoursbrun et mon oncle et ma tante) allait me requinquer. Bien disons que si parler de politique, de maltraitance chez les animaux en soupant ou presque, et du bon vieux temps ça me ressemble, diantre, alors je ne me reconnais plus.

Mais je me dis qui faut que j'arrête de trop en demander à la vie. Il y a des gens qui tueraient pour avoir la moitié de ce que j'ai eu.

Faut que j'arrête de trop en demander.

Donc voilà c'est ça, Carole, je vais avoir 32 ans demain.

samedi 16 avril 2011

vendredi 8 avril 2011

Le vendredi

Il y a une certaine poésie dans le vendredi. Je n'ai jamais vraiment mis le doigt sur sa raison. Le vendredi pour moi, c'est plein de promesses. Le vendredi, plus jeune, c'était la fin de la torture, l'école se terminait, je retournais à la maison, où "personne ne me criait de bétises", du moins pas des bétises dont je n'avais pas l'habitude.

Mais le vendredi, c'est la fin d'une semaine. La boucle se boucle. C'est le début du week-end, Mari et là et lorsque je suis chanceuse, Petitoursbrun aussi.

Le vendredi, avant leur arrivé, la maison s'emplit de silence. Un silence qui ne se veut pas pesant. Comme si la maison prenait une pause avant la grande fiesta.

J'aime tellement le vendredi.

lundi 28 mars 2011

La peur d'être lue

Ça peut sembler stupide, mais autant j'aime être lue, autant je déteste.

Bon, décides-toi Chiffon, me direz-vous. Mais c'est ainsi. J'ai peur. J'ai peur qu'on sache. J'ai peur qu'on voit.
Par contre, écrire, mes peines principalement, m'est  vital. Je ne pourrais vivre sans.

Quelle ne fut pas ma surprise donc de trouver des commentaires dans ma boîtes et ... mon compteur qui fait de l'embompoint.

Je vous salue, vous, deux lectrices qui commentent. Je vous remercie d'être là et je suis contente de vous voir car, officiellement on ne se connaît pas. :-)

 Peut-être que ça viendra avec le temps! :-D

mardi 22 mars 2011

Le regard

Quand on est malade chronique, je pense qu'à la longue ce n'est pas la maladie qui nous épuise le plus, mais bien le regard que les autres portent sur nous.

Bien sûr, les gens ne nous voient que lorsque nous allons bien. Il est donc tellement facile de juger de notre état. Elle n'est pas si malade que cela, dirons les gens au jugement facile, je l'ai vu dernièrement et elle était bien.

Et c'est justement. On ne sort pas quand on ne va pas bien. C'est super logique.

Il n'y a rien de pire que de se sentir juger. Je suis même presque certaine que ça n'aide pas à aller mieux.

Les gens sont moches.