mercredi 17 novembre 2010

Ne changeras-tu donc jamais?

Ahhh maman ...

Si tu savais le nombre de lettres que je t'ai écrite dans ma tête sans jamais te les données, sans jamais te les rédigées.

Si tu savais le nombre de fois que tu m'exaspères, le nombre de fois que tu me fais honte.

Ce soir encore, tu t'es donnée.

Tu as eu une chance, une chance inouie, la chance d'avoir une deuxième chance à la loterie de la vie. La chance de pouvoir y avoir accès. Cette chance-là maman, sans fausse modestie, je te l'ai donné en bonne partie.

Ce chance-là maman, tu n'en voulais pas au début, tu la dénigrais, la rejetais du revers de la main.
Un jour, tu l'as prise.

Depuis ton retour, avec un corps presque remis à neuf, tu te pavanes et tu fais la battante, tu fais celle qui a foncé.

Tu te permets même de donner des conseils aux autres. Tu te permets de les regarder hautement quand ils avouent leur peur.

Qu'ils se décident! Que tu dis, exaspérée. Tu me les envoies à la pelle, l'un derrière l'autre, fébrile, apeuré. Une fois que je leur ai donné espoir, que je les ai rassuré. Tu me reparles d'eux, souvent avec mépris.

Pourquoi donc maman? Qu'est-ce que cela t'apporte-t-il de plus?

On t'a débouché les veines maman, tristement, ils n'ont pas su toucher et débloquer celle qui te bouche le coeur depuis tellement longtemps.

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