dimanche 5 décembre 2010

La famille

Je ne crois plus aux familles imposées.
Hier, je nous regardais. Bearling, de retour, content de savoir qu'il aura son job pas si loin de nous, comme avant à quelques différences près. C'est normal, je sens toujours cela quand une personne dont je suis très près vit une expérience sans moi. J'ai l'impression de sentir des émotions que je ne comprends pas lorsque je les capte. Ça se passera.

Petit Ours Brun, souriant, taquin et rigolo comme toujours. N'arrêtant pas de dire "Tu as pas d'allure Poupée de Chiffon" Je sais que c'est pour rire.

Et toi, mon cher mari, content de pouvoir partager ton angoisse, content de voir qu'ils seront là "no matter what". Dans ce genre de situations, on oublie souvent que c'est difficile pour les conjoints. Comme dirait Bearling, quand c'est arrivé à ta mère, ton père s'est tourné vers toi. Mais Mari lui, vers qui il peut se tourner? Il a raison. C'est pour ça que je ne crois plus aux familles imposées, car elles ne sont que rarement là.

Je ne crois plus aux familles imposées. Je ne crois plus qu'on doit aimer ses gens, qui si rencontrés dans d'autres circonstances, ne seraient jamais vraiment devenus des amis, voire même des connaissances.

Il y a des plus "chanceux", des comme Petit Ours Brun, dont la famille tricotée serrée sera toujours là.  C'est quand on y repense qu'on se dit qu'il ne peut pas venir chercher la même chose que nous, l'ayant déjà ailleurs.

Par contre, je suis fière de ma famille choisie. De mon grand frère Bearling, de ma belle-soeur, de Petit Ours Brun qui fait tout pour être un frère pour mari et qui réussit même "à me faire rager" comme un vrai beau-frère. Des petits oursons qui m'inondent de dessins et de preuve d'amour comme c'est pas permis. C'est drôle la vie des fois.

Je crois aux familles choisies.

L'hiver s'en vient, je n'ai plus peur. Je sais que vous serez là avec moi pour l'affronter.

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