lundi 25 octobre 2010

Oh sweet Karma

La semaine dernière, Mari et moi avons renouvelé notre dossier d'assurance, par le fait même, nous avons augmenter/modifier certaines choses. Bien sûr qui dit augmentation dit test de santé.

En 2008, lorsque nous avions fait la démarche Mari et moi, l'infirmière qui était venu nous rencontrer l'avait fait dans les bureaux de mon ancienne agence. Elle avait posé quelques questions sur ce que nous faisions et s'était vite rendue compte que c'était en plein ce qu'elle cherchait pour sa fille.

Deux jours plus tard, sa fille était suivi par notre service.

Ce fut le début de beaucoup de problèmes. La mère était un genre de folle névrosée, la fille, une délinquante notoire. Bref, Elle m'a fait perdre énormément de temps. Personne ne voulait s'occuper de son cas. Bref, pas simple.

En juin quand je suis tombée malade, madame la folle a vu une occasion parfaite pour ne pas nous payer. Après tout quand la patronne n'est pas là, les clients dansent ...

Mari lui avait envoyé plusieurs lettres de recouvrement et la dame ne nous a jamais remis les 160$ qu'elle nous devait. Vous allez me dire que 160$ c'est peu, mais 160$ quand tu multiplies par le nombre de clients qui nous doivent de l'argent, ça finit par représenter un bon petit montant.

Hier, le téléphone sonna à la maison.

Je voyais que mari était plutôt évasif ...

(pour des raisons que vous comprendrez, je ne vais pas divulguer le nom de la voleuse)

- C'est qui? soufflais-je
- Infirmière. mima-t-il du bout des lèvres
- Demandes-lui son nom! Dis-je rapidement
- C'est quoi votre nom? ...X?
- X qui? demandais-je
- X qui reprit Mari

Bien sûr, elle ne voulut pas répondre.

Dans la vie professionnelle, il me semble, quand une personne me demande de m'identifier, et ce, particulièrement quand je n'ai rien à me reprocher, je m'identifie par le nom complet.

- Passes la moi, dis-je à Mari
- Regarde, je sais très bien qui tu es XYZ (comme dans j'ai dit son nom au complet). Lui sifflais-je avec rage.
- Je ne pense pas vous connaître.
- Bien regardes, moi je t'ai reconnu. As-tu l'intention de pointer ici avec un chèque?
- Pardon, je ne vois pas du tout de quoi vous parler.
- Bien je vais te rafraichir la mémoire. Ta fille a suivi des cours chez nous, tu n'as jamais payé.
- J'ai payé, j'ai donné le chèque à la dame, la propriétaire.
- Bien ça s'adonne que c'est moi et que j'ai jamais rien eu. Mon conjoint t'a envoyé 3 lettres pour que tu paies, tu n'as rien fait.
- Je ne vois pas de quoi vous parler.
- Regardes, je vais te faire ça bien bien facile. Tu te pointes avec un chèque ou tu nous envoie quelqu'un d'autre.
- Madame, je ne comprends pas de quoi vous parler.
- Bien oui ! C'est ça ...
- ...
- Ah pis même mieux que ça, je veux pas te voir la face ici, tu m'envoies quelqu'un d'autre!

Et petit téléphone fut raccroché!

Ahhh le karma ... Mari dit toujours, dans la vie, ou tu te fais justice toi-même et rapidement ou tu attends que la vie te l'offre sur un plateau.

Merci pour le plateau!

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